Tu souhaites trouver la police qui te correspond ? Celle qui mettra ton contenu en valeur ? La police qui lui ira comme un gant et qui appuiera efficacement ta communication visuelle ?
Tu es au bon endroit, nous allons explorer ces sujets dans cet article !
Une petite parenthèse avant de commencer : on utilise les termes “police”, “police d’écriture”, “police de caractères”, “fonte”, “font”, “typeface”, “typographies” et “typo” de façon presque interchangeable mais ils ne sont pas synonymes. Ceci dit, nous n’avons pas besoin à ce stade de connaître toutes les nuances. Si cela t’intrigue, notre ami commun Wikipédia saura satisfaire ta curiosité.
Au programme de cet article :
Ressentir les polices
Une des premières choses à avoir en tête pour ce genre d’exercice est qu’il n’y a pas de science exacte ni pour choisir une police d’écriture ni pour quoi que ce soit qui touche à l’humain, ses ressentis et son inconscient. Il n’y a donc pas de bonne réponse / mauvaise réponse. On se lâche la grappe, pour commencer !
Comme je le sous-entends plus haut, il est d’abord question de ressentis. Une police efficace est une police qui transmet un ressenti similaire à celui qu’on aimerait que notre audience ressente au contact de nos textes.
On aimerait que notre “cible” se sente sereine en nous lisant ? Alors on utilisera une police appuyant ce sentiment de sérénité, certainement tout en rondeurs et en légèreté. On aimerait transmettre des messages drôles et ludiques ? Alors on utilisera une police décalée et originale.
Une police d’écriture a une personnalité à part entière. La première chose à faire pour bien la choisir est de l’évaluer instinctivement. À ce stade, mieux vaut éviter de trop chercher à réfléchir et analyser, cela viendra dans un deuxième temps, exactement comme lorsqu’on crée un moodboard (ou tableau d’inspiration).
D’où l’importance de se lâcher la grappe : on fait confiance à son instinct et, si on bloque, on y revient plus tard. Ce n’est pas le sujet de cet article mais parfois les choses mûrissent toutes seules sans que nous ne nous en rendions compte. La créativité fait partie de ces choses mystérieuses et irrationnelles sur lesquelles nous ne pouvons pas agir de front avec des critères analytiques.
Rechercher des polices
Rentrons dans le vif du sujet. Où trouver ces polices ?
Polices gratuites
Je recommande deux sites où chercher (et trouver !) des polices d’écriture gratuites : Google Fonts et Fontsquirrel.
Google Fonts, comme son nom l’indique, appartient à Google et il est très facile d’utiliser ses polices sur un site web.
Fontsquirrel offre plus de choix et aussi des outils pour faciliter l’intégration de polices et la reconnaissance de polices. C’est l’une des plateformes les plus abouties pour les polices gratuites.
Polices payantes
Pour les polices payantes et selon le budget, je recommande DaFont et Creative Market.
DaFont a également des polices gratuites mais on ne tombe jamais dessus, même en filtrant “100% gratuit” ! Donc attention aux licences, on ne peut utiliser une police que si on a le droit de le faire.
Visualisation d’un texte
Ces plateformes en ligne offrent la possibilité de visualiser un texte personnalisé avec les polices d’écritures disponibles. C’est à ce moment-là que le ressenti entre en jeu.
Polices pour sa langue
Avant de se lancer dans l’exploration de toutes les polices disponibles, il faut bien s’assurer que les filtres de recherche n’incluent que les polices adaptées à la langue française (ou toutes les langues dans lesquelles sera déclinée la communication de la marque), sans quoi on aura une belle police qui nous va mais qui sera inutilisable !
Je recommande à ce niveau de sélectionner plusieurs polices (mettons, trois) qui véhiculent les ressentis qui nous intéressent. Il n’en restera peut-être qu’une qui conviendra aux autres conditions qui suivent.
Associer les polices
La lisibilité et la personnalité
Car il ne suffit pas que la police choisie ait la “bonne” personnalité. Il va falloir aussi qu’elle soit lisible, sans quoi notre message ne sera jamais lu et ce serait bien dommage !
C’est principalement pour cette raison qu’il nous faut plusieurs polices d’écriture : une avec une forte personnalité et une plus neutre et lisible. La personnalité fait perdre en lisibilité, que veux-tu, c’est ainsi !
Il faut par contre éviter d’avoir plus de trois polices, sans quoi on perdrait en cohérence et en lisibilité.
Voici ce qui est recommandé par la plupart des professionnels :
- une police à personnalité (plutôt de type Serif)
- une police neutre de type Sans Serif
- une police manuscrite ou fantaisie, facultatif
Serif ? Sans Serif ?
“Serif” est l’équivalent de l’empattement, ces extensions au bout de certaines lettres. La plus célèbre est sans doute la Times New Roman. “Sans Serif” correspond aux polices sans empattement, comme la célèbre Arial.
Habituellement, on conseille d’opter pour une police Sans Serif pour la police neutre. Les polices Sans Serif sont globalement plus lisibles sur écran que les polices Serif (qui, elles, sont globalement plus lisibles sur papier).
Quant aux polices manuscrites ou fantaisie, elles ont aussi une forte personnalité mais sont très peu lisibles. Il faudra donc les utiliser avec parcimonie. Un mot par ci, une signature avec son nom par là, le logo, et c’est tout !
Outils pour coordonner les polices
Donc rebelote, il faut partir à la recherche d’une police neutre qui s’accorde bien avec notre police à personnalité. Et éventuellement changer, tester, itérer !
Nous avons des outils pour nous aider dans cette création de paire : Google Fonts fait des suggestions d’appariement lorsqu’on sélectionne une police, il existe aussi des outils en ligne comme Font Pair qui proposent des combinaisons à visualiser.
Faciliter l’utilisation des polices
Un autre élément important dans l’entonnoir de sélection des polices d’écriture : les outils dans lesquels elles seront utilisées.
Si tu sais parfaitement te débrouiller pour intégrer n’importe quelle police dans n’importe lequel de tes outils, tant mieux !
Si ce n’est pas le cas, mieux vaut optimiser ton temps pour ne pas y passer des jours ou payer pour des fonctionnalités premium dont tu n’aurais pas besoin.
Par exemple, si tu utilises la version gratuite de Canva, tu sais certainement qu’elle n’inclut pas toutes les polices, même les polices gratuites venant de Google Fonts. Réciproquement toutes les polices disponibles dans la version gratuite de Canva ne sont pas gratuites ni disponibles par ailleurs.
Là encore, il va falloir éliminer les polices qui seraient trop compliquées à gérer selon les outils que tu utilises.
Pas de recette miracle, il va falloir y aller empiriquement, tester l’intégration de tes polices dans tes outils et ne garder que celles qui sont faciles !
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